Plan directeur de 1896
Partie Ouest de Porquerolles
Un relevé topographique très précis de l'Ile a été réalisé en 1896, Un certain nombre de points géodésiques ont été triangulés et on été matérialisées sur le terrain par des bornes cylindro-coniques qui sont toujours en place. Ce relevé, conservé au service historique de l'IGN n'a probablement pas été diffusé, c'était plutôt un document de travail destiné à faire un fond de carte précis. Les cartes actuelles font référence à ce relevé qui reste valable pour le dessin des côtes et le relief.
L'île est représentée sur 2 feuilles, Est et Ouest. à l'échelle de 1/10000. Pour la partie Est, reproduite ici, un découpage en deux à été nécessaire pour conserver une précision suffisante dans la reproduction.
La plaine du village : La place du village est vide de constructions dans la partie haute, autour de l'Église et une assez grande surface de jardins est visible autour de la ferme et de la cave, à proximité de la Garonne. Sur la route du Langoustier, qui est identique au tracé actuel, à la sortie du village, on trouve les ancêtres des constructions actuelles : La Maison des Anglaises, la Gendarmerie qui, réunies son devenues le Miramar, la villa du Docteur Cuello devenue Villa Fournier , la Bergerie, la maison des Robert devenue les Myriades.
L'île est en grande partie, propriété de M. Léon de Roussen depuis 1881, soit depuis une quinzaine d'années. La plaine du Village est presque complètement cultivée, surtout en vignes, avec quelques vergers eu une oliveraie sur l'emplacement actuel des oliviers, mais quelques friches commencent à apparaître ver le Nord du domaine. On aperçoit, coté Est, une haie d'arbres (maintenant disparue), qui devait marquer la limitation de la zone que voulait défricher le propriétaire, les quelques hectares manquants resteront à l'état naturel. La zone cultivée est sensiblement équivalente à la zone actuelle.
Les anciennes routes à usage militaire, pour desservir les observatoires du cap d'Armes et le chemin des crêtes sont tombées en désuétude et ne subsistent, à cette époque, qu'à l'état de sentiers.