Plan directeur de 1896
Partie Est de Porquerolles
Deuxième feuille du relevé de 1896, également divisé en deux parties : La plaine de la Courtade et le mont des Salins, la plaine Notre Dame et les Mèdes .
La plaine de la Courtade : Elle était très largement cultivée. M. de Roussen à remis en culture les terrains laissés partiellement en friches par le précédent propriétaire, le Duc de Vicence. Les fermes de la Courtade et de l'Oustaou de Diou sont indiquées. Les cultures sont desservies par des chemins d'exploitation qui se coupent à angle droit. On remarque facilement que cette mise en culture, essentiellement de la vigne, s'est accompagnée de la destruction des chemins qui traversaient la plaine. Le "chemin ancestral" qui traversait l'île depuis la plage de la Courtade jusqu'à la Calle longue à été interrompu et dévié dans le dernier tiers du parcours. L'ancien chemin conduisant, depuis le carrefour des quatre chemins, au mont des Salins et au sémaphore à été coupé purement et simplement, ainsi que celui de la Courtade au Fort de la Repentance, les militaires utilisant la route démarrant à l'Alicastre, qu'il venaient de construire, pour atteindre le Fort et le Sémaphore.
Une nouvelle route, doublant partiellement le chemin du village à l'Alicastre venait d'être réalisée par les militaires;, elle se compose de deux portions rectilignes presque alignées. Ce chemin, qui fut peu utilisée, a rapidement disparu et n'est pratiquement plus visible actuellement.
La plaine de Notre Dame : Dans la plaine, on remarque la faible extension des cultures qui n'ont entraîné que la coupure partielle du chemin de la plage Notre Dame au mont Seraigné, chemin qui était déjà mentionné sur la carte de Cassini.
La partie militaire des Médes est marquée par un sentier, rectiligne, qui devait doubler la clôture à l'époque, ce sentier est toujours utilisé, depuis la plage Notre Dame, pour atteindre "l'observatoire" et les fortifications de la crête. Les chemins à usage militaire de ce secteur, construits entre 1820 et 1880, sont représentés.