C'est une randonnée qui ne présente aucune difficulté, elle va permettre de reconstituer la plupart des étapes de la vie militaire sur l'île . La première forteresse de l'île fut Sainte Agathe qui domine le village (vers 1530), construite sur ordre de François 1er pour défendre la Provence contre les Pirates barbaresques et les Espagnols, ensuite Richelieu a érigé l'Alicastre (1635) toujours contre les espagnols, puis notre ennemi principal fut l'Angleterre, c'est la période des batteries de Bonaparte (Batterie des Lions 1795) puis des forts de Napoléon III: Fort du Lequin (1843) et enfin vers 1880 le fort de la Repentance construit pour faire face à une éventuelle invasion italienne. Aucune de ces fortifications ne se visite, sauf le Fort Sainte Agathe, transformé en lieu d'exposition
Départ depuis la mairie annexe, on va rejoindre le haut de la place d'armes pour prendre à gauche la rue de la poste, qui longe l'hôtel de la poste, actuellement transformé en appartements et qui nous conduit devant l'Hôtel Club IGESA (Institut de Gestion Sociale des Armées) qui occupe le Polygone, l'ancienne implantation de la garnison de Porquerolles. Cette zone est territoire militaire depuis 1750 environ mais s'est surtout développé après le départ des troupes anglaises en 1794, qui avaient occupé quelques mois l'île, pendant et après l'occupation de Toulon.
Nous allons contourner l'IGESA par la gauche en empruntant un chemin construit vers 1880, date à laquelle la garnison a bâti une clôture et privatisé la route directe du village vers la Courtade. Nous sommes donc sur une route toujours sous la responsabilité de la Défense Nationale, depuis plus d'un siècle la commune refuse de l'intégrer dans les voies communales pour ne pas avoir à supporter les frais d'entretien!
Nous faisons le tour d'un petit promontoire qui fut arasé pour construire un emplacement de batterie occupé, après la reconquête de Toulon par Bonaparte, par la Batterie des Lions, le nom est resté.
Avant la Révolution, il y avait là le manoir du propriétaire de l'île : De Lenoncourt cette construction n'a pas survécu au départ des anglais et aux évènements post révolutionnaires.
Nous arrivons assez rapidement sur un terre-plein avec un beau point de vue sur la plage de la Courtade, c'est l'héliport de Porquerolles qui sert aux évacuations d'urgence ; Nous allons abandonner cette grande route, devenue en saison estivale, le passage de toute la circulation qui dévie le village, et prendre le sentier qui part de cette plate forme en direction de la côte.
Sans transition, nous sommes environné d'un maquis assez dense, avant d'arriver au bord de l'eau en progressant sur quelques rochers. l'extrémité ouest de la plage, toujours territoire militaire est occupé par les installations nautiques de l'IGESA. La plage, surtout en hiver est très étroite , elle peut même être recouverte d'eau par endroits, si c'est le cas, il faut éviter les secteurs humides en prenant le sentier à l'intérieur des terres, voire contourner le stade.
Cette plage s'appelait au 17eme siècle plage du Jardin, puis la Grande Plage au 18ème, et enfin La Courtade dés le début du 19ème. En fait on va parcourir ou longer trois plages : la première puis seconde et enfin troisième Courtade, séparées par de petits éperons rocheux. Au début de la plage on remarquera une petite dune qui protège l'arrière plage et qui a enfoui les pieds de quelques tamaris, cette dune est artificielle, construite par la Mission d'Aménagement, pour empêcher la mer d'envahir l'arrière plage, jadis cette zone était en continuité de la plage et les porquerollais pouvaient profiter de l'ombre des tamaris à quelques mètres du rivage.
Après avoir longé le stade, nous retrouvons les petites falaises de 3 à 4 mètres de haut, caractéristiques de toutes les baies de la côte nord. Ici la mer gagne du terrain et cette falaise recule constamment depuis au moins deux millénaires. On estime qu'au début de notre ère, la côte se situait de 50 à 100m en avant. Il y avait là le cimetière du village romain, village qui était construit sur l'emplacement de l'agglomération actuelle et qui a existé jusqu'au Vème siècle. Plusieurs tombes ont été découvertes dans les éboulis de cette petite falaises après de fortes tempêtes qui la font reculer. Une découverte faite en l'an 2000 par une porquerollaise a conduit à la mise au jour de deux urnes contenant des têtes coupées, les archéologues supposent que se sont celles de compagnons de Fabius Valens général de l'empereur romain Vitellus et qui s'était réfugié à Porquerolles en 69 où il fut fait prisonnier par des galères envoyées par Valérius Paulinus, gouverneur de la Narbonnaise et partisan de l'empereur Vespasien (ce fut une époque trouble à Rome, la succession de Néron fut mouvementée, 4 empereurs se succédèrent en une année!) Valens fut amené et emprisonné à Urbinum où il fut décapité, comme l'ont vraisemblablement été à Porquerolles, ses compagnons . Une digression sur les têtes coupées de Porquerolles permet d'éclairer cet épisode.
On trouve sur la plage un petit muret, vestige d'un amer qui servait, à la fin du 19ème siècle, à positionner les navires qui effectuaient des tirs expérimentaux en direction des Mèdes. Ce petit muret à servi d'abri aux pêcheurs pour faire la bouillabaisse, d'où son nom local : le mur à bouillabaisse. Un amer analogue se trouve à la plage d'argent.
La plage s'élargit quelque peu sur la fin, on remarquera la reconstitution réussie de l'arrière plage avec des plantations de barbes de Jupiter, de tamaris, de Criste marine (Fenouil de mer) Vers le fond la végétation, protégée du piétinement par de petites clôtures, a même gagné sur la plage! On y trouve des lys des sables et des Panicauts Maritime (chardon des dunes) cette espèce assez rare sur l'île atteint des dimensions importantes, les feuilles longues d'habitude quelques centimètres dépassent allègrement ici les 10 centimètres.
Nous allons monter sur un petit promontoire qui était surmonté jadis d'un pin imposant
Puis nous allons contourner par le haut la deuxième Courtade, dans cette petite anse, les pêcheurs venaient entretenir les filets , avant qu'ils ne soient en nylon, c'était la tinche
« Les travaux liés aux filets s'étendaient, il y a quelques années encore, à leur teinture périodique. Les filets de coton et plus encore ceux de chanvre étaient sujets au pourrissement et à l'usure. Il fallait donc les débarquer régulièrement pour les faire sécher et les teindre... La teinture (faite à partir de tanin d'écorce de pin, parfois d'eucalyptus) les enrobait d'un film gras qui les protégeait un certain temps... »
extrait de « Pêcheurs et prudhommes » par Annie Hélène Dufour
Voilà ce que nous dit G. DES CHESNES en 1886 lorsqu'il parle de l'exploitation de l'écorce de pin à Porquerolles
« Dans les ports importants do la Méditerranée, on fait chaque jour la barcade, c’est-à-dire un mélange de 4 parties d’écorce d’Alep pour 5 parties d’eau douce, qu’on fait bouillir 18 à 24 heures. Les pécheurs doivent, pour conserver leurs filets et leurs voiles, les plonger dans ce mélange tous les quinze jours; les filets durent ainsi, on général, de quinze à vingt ans, tandis que sans cette précaution, ils seraient détériorés au bout d'un an. On compte que de ce chef, il faut 400 kilogrammes d’écorce de pins d’Alep pour teindre cinquante filets de 1500 mètres carrés. On ne récolte dans les coupes de pins d’Alep que la vieille écorce, qui seule est riche en tannin. »
L'installation devait être ici assez sommaire, on voit encore la trace laissée par la fumée le long de la falaise. Il fallait un gros chaudron pour faire bouillir pendant de longues heures les écorces broyées afin de préparer le tanin que l'on répandait sur les filets. Cette opération se faisait deux fois par an. A partir de 1960, l'arrivée des filets imputrescibles en nylon a fait disparaître ce travail pénible qui était effectué en général par les pêcheurs retraités.
La fin de la deuxième Courtade est marquée par la pointe de la Tufière : Il y a là des rochers assez curieux d'aspect, issus d'une dune du quaternaire transformée en grès. On va rester sur le sentier du littoral jusqu'au bout, à la rencontre d'un accès à une petite plage, Tourner à gauche, puis quelques mètres après prendre à droite sur quelques dizaines de mètres avant de suivre vers la gauche le chemin qui va nous conduire au fort du Lequin. la végétation devient plus basse sur la pointe, une barrière marque l'entrée de l'ancienne zone militaire, le passage est permis aux piétons.
Cette batterie côtière a été construite en 1848 sur l'emplacement d'une batterie qui datait de 1812. C'est un corps de garde prévu pour 30 hommes, l'armement était constitué de 3 canons de 30, 3 obusiers de 22 et deux mortiers de 32. La batterie est désarmée en 1885 à la mise en service du Fort de la Repentance. Elle a été acquise par le Conservatoire du Littoral en juillet 2006. L’association PROTEE a en projet de restaurer ce bâtiment afin de le réutiliser comme pôle de pratique des patrimoines, ouvert au public avec des thématiques liées à l’Environnement, au patrimoine bâti et à l’expression artistique.
ce fort fut longtemps loué par un ancien commandant de la marine : Grandmanche, un des acteurs du déminage du Port de Toulon après 1945. Le fort était gardienné par Mme Parachini, célèbre dans l'île à cause du grand nombre de chats qu'elle y abritait : une soixantaine! ... et quelques chiens. des descendants de ces chats, devenus sauvages, sont restés dans les parages.
On repart en reprenant le chemin d'accès jusqu'au départ d'un sentier sur la gauche, après la barrière, sentier qui va nous conduire jusqu'à l'Alicastre, en suivant la côte. Le rivage est en cours de cicatrisation, avec de petites clôtures de protection et quelques plantations ; l'érosion humaine avait fait pas mal de dégâts. On arrive bientôt au Fort après avoir contourné l'anse du Lequin.
Construit entre 1634 et 1640, le fort de l'Alicastre a été conçu par l'ingénieur militaire Jean Vincent de Roux. C'est un fort à tour carrée à base pyramidale de seize mètres de côté, dont les murs ont une épaisseur de trois mètres cinquante. Elle est située au centre d'une enceinte crénelée en forme d'étoile à huit branches.
Voir la galerie de photos présentée par "l'index de la fortification française
Le masque de fer y aurait séjourné quand le navire qui le conduisait à l'île Sainte Marguerite fut contraint de faire escale à Porquerolles.
Endommagé en 1794, lors du départ des anglais, le fort sera sera reconstruit et réaménagé en 1811.
En 1841, le fort est déclassé. Il est transformé en prison d'état à partir de 1848 ce fut une prison pour détenus convalescents de retour d’Algérie , on y interna des prisonniers algériens de haut rang et leurs familles.
L'origine du nom de l 'Alycastre est assez ancienne : castre suggère château; on a évoqué comme origine, le château d'Ali, un prince maure qui se serait installé dans l'île, le château d'Alix ( Alix des Baux dont le « Monge des îles d'or » serait tombé amoureux avant de faire retraite à Porquerolles), mais c'est plus simplement une déformation de lou castre devenu Lycastre.
Une légende relate par ailleurs que la Lycastre fut un dragon qui terrorisait la population locale jusqu'à l'arrivée d'un chevalier, rescapé d'un naufrage, qui trucida l'animal, mais avant de mourir le monstre a pu prononcer quelques paroles : « Preux Chevalier, puisque tu as eu le courage et l'habileté de me terrasser, accorde moi avant que je ne meure, une chose, une seule, jure-moi qu'à l'avenir, en souvenir de ton fait d'armes, ce lieu portera mon nom »
[d'après JAHANDIEZ]
Une sculpture de l'animal de 170 kg en polyuréthane a été déposée par hélicoptère en 1994 au sommet du fort de l'Alycastre.
On va descendre sur la plage toute proche par un sentier qui apparaît sur la gauche lorsque l'on prend la route d'accès au Fort, cette petite anse est abritée des vents d'ouest et d'est, c'est un abri utilisé depuis l'antiquité, malheureusement la pointe rocheuse est prolongée par des rochers sous marins qui rendent son abord difficile en cas de tempête, pas moins de quatre épaves antiques ont été découvertes à quelques encablures. Il y a eu un projet de construire un port fin 17ème siècle, projet qui, heureusement n'a pas eu de suites. Lors de la construction du Fort de la Repentance, cette anse a servi à débarquer la majeure partie des matériaux importés et les canons. Une route a été construite vers 1880, c'est celle que nous allons emprunter pour grimper à l'ancien Fort de la Repentance devenu maintenant Monastère de Sainte Marie.
Après avoir parcouru une centaine de mètres on croise la route qui va du village au Mèdes. C'est le carrefour du Masque de Fer, où arrive également la voie d'accès à l'Alycastre. Nous allons continuer tout droit pour aller sur le mont des Salins.
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On va monter pendant environ 1km . Puis, arrivé sur la ligne de crête, on tourne à gauche
Puis on laisse sur la droite un chemin marqué privé : il conduit à deux batteries extérieures au fort
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la batterie nord, qui était pourvue de quatre canons de calibre 24cm orientées vers la petite passe, les locaux sont occupés par le Parc puis et une batterie annexe construite en 1890 avec six canons de 95mm pour lutter contre les torpilleurs.
On passe ensuite un petit défilé taillé dans le roc avant d'arriver à l'entrée du Fort de la Repentance, qui ne se visite que lors des journées du Patrimoine.
Il a été construit entre 1881 et 1886 par un bataillon disciplinaire, d'où son nom. A l'entrée on trouve une casemate à six travées, avec tout le nécessaire pour loger 200 hommes puis un terre plein avec quatre emplacements pour canons de 24cm , et un magasin de poudre enterré pour résister aux obus. Le fort est partiellement entouré d'un fossé creusé dans le roc et recouvert de terre.
Il a été déclassé en 1914 et son armement transféré sur la frontière de l'est.
En août 1944, il a reçu plus de 200 tonnes de bombes mais il était inutilisé.
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Il est resté abandonné très longtemps, l'armée s'en est débarrassé en 1995 et la Congrégation Monastique Orthodoxe "Saint Simon de Myroblite" a obtenu un bail de 40 ans de la part du Parc de PORT CROS afin de l'occuper et de le restaurer. C'est donc devenu le Monastère Sainte Marie
En 2010, on peut considérer que les travaux de restauration sont terminés. Il est habité par un seul moine qui travaille, médite et prie : le Père Séraphin qui peut légitimement être fier de l'énorme travail accompli. Il reprend en quelque sorte la tradition des ermites cénobites qui s 'étaient installés au 5ème siècle sur le massif des Mèdes.
Il y a bien entendu un lieu de culte, aménagé dans l'ancienne caponnière (ouvrage en saillie pour battre le fossé et l'entrée du fort), entièrement décoré de magnifiques fresques et d'icônes et quelquefois on peut entendre un carillon construit sur l'emplacement d'une des anciennes batteries.
Une vidéo consacrée à la réhabilitation des Forts (Langoustier et Repentance) donne une petite idée des travaux de restauration.
Nous repartons du Fort par le chemin pris à l'aller, puis continuer le chemin de crête, arrivé au col on descend quelques mètres versant Courtade pour prendre un sentier sur la gauche qui rejoint un des chemins d'accès au Sémaphore On trouve facilement ce dernier, à droite du chemin. C'est un territoire militaire, on ne le visite pas sauf pour les journées du Patrimoine. Le sémaphore de Porquerolles fut construit de 1861 à 1863 .C'était un système de communication à signaux visuels dit Sémaphore (système de détection et de transmission des informations), pour la surveillance du littoral. Actuellement Le Sémaphore de Porquerolles dépend de la Formation Opérationnelle de Surveillance et d'Information Territoriale - FOSIT de Toulon. Nous allons descendre vers la plaine de la Courtade en suivant ce chemin goudronné, une exception dans l'île. Il a été construit vers 1932, en même temps que la batterie haute des Mèdes. Le Commandant du Génie qui l'a réalisé est passé par une zone déserte et abrupte, ce qui a eu le mérite de sauvegarder les chemins antérieurs, il s'agit, sur un petit kilomètre, d'une route de montagne avec une beau tournant en épingle à cheveux.
Arrivé dans la plaine, au carrefour ou descend une route directe venant du Sémaphore, on obliquera à gauche pour suivre le chemin entre les bois et les vignes, afin de rejoindre puis de suivre le Vallon de Montclair,. Le ruisseau qui court au fond de ce vallon est , bien entendu, presque toujours à sec et les chemins le franchissent par un gué dont le fond est en général cimenté. Au pied de la colline qui porte Sainte Agathe, nous prendrons le second gué qui nous mènera rapidement vers la piste en direction du carrefour des quatre Chemins, on trouve ensuite le Fort Sainte Agathe en prenant à droite le chemin des crêtes.
Avant d'arriver au Fort, on laisse à gauche le Moulin, récemment restauré, puis la route qui descend vers le village et enfin un ancien chemin d'accès au fort, maintenant partiellement inclus dans l'IGESA et qui dessert le château d'eau du village (enterré). Dans cette zone, il y eut avant la Révolution de 1789 : la « Chapelle du Roy », le cimetière du village (entre 1750 et 1830) et un hôpital militaire. Rien n'en subsiste sauf quelques fondations. On pénètre dans une cour défendue par une enceinte crénelée rajouté vers 1840 a la construction primitive, une tour à canons, analogue à celle édifiée à Toulon quelques années auparavant : la Grosse Tour
Le Fort Sainte Agathe, jadis nommé Grand Fort de Porquerolles fut construit à partir de 1531 sur ordre de François 1er après avoir chassé les maures qui s 'étaient installés sur l'île, Mais un petit manoir, la Bastide de Portcayrolas existait déjà au XIIIème siècle, tombé en ruines il fut relevé en 1519 par Louis de Solliès, le propriétaire de l'île à cette époque.
La tour a un diamètre d' environ 20 mètres pour 12 mètres de haut, avec des murailles de 4 mètres d'épaisseur., construite sur un rocher escarpé à la main. Il y a, à l'intérieur, une grande salle voutée, qui pouvait se transformer en casemate avec 5 canons de petit calibre orientés tant vers la terre que vers la mer, surmontée d'une plate forme à canons pourvue de cinq embrasures pour des canons de gros calibre.
La partie habitable a été rajoutée postérieurement et a servi de logis aux gouverneurs (ou leurs représentants) puis aux commandants de la garnison militaire l'île.
Partiellement détruit en 1794 par les anglais, le château fut reconstruit entre 1810 1815.
La tour culmine à 60m d'altitude et offre une vue splendide dont on peut profiter en été en visitant le fort lors de la période d'ouverture. Chaque année, début juillet, le festival « jazz à Porquerolles, Festival de plein air en pleine mer, inventif et festif, » se tient ici.
Pour revenir au village on sortira du côté est pour suivre un ancien accès au Fort, coupé dans sa partie basse par des constructions modernes. Il est prolongé par un sentier-escalier qui rejoint la montée de Sainte Agathe au niveau du Cabinet de consultation du médecin de l'île, qui est également pro-pharmacien. On longe la salle d'attente en plein air : des bancs sous les eucalyptus!
On passe entre deux hôtels-restaurants : Sainte Anne à droite dont on appréciera l'intégration réussie des constructions récentes dans l'environnement et les Glycines à gauche, ce restaurant est le seul de Porquerolles à rester ouvert toute l'année. Il ne reste plus qu'à laisser à droite la Place d'Armes dont on est séparé par un petit muret (qui fut appelé, lors de sa construction : le mur de la Honte, car les habitants voulaient garder la Place d'Arme dans son intégrité) pour rejoindre le point de départ de cette randonnée : la mairie annexe de Porquerolles.